VINGTIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE B

TEXTES: Pr 9, 1-6 / Ps 33(34), 2-3. 10-15 / Ep 5, 15-20 / Jn 6, 51-58

 

PREDICATEUR: P. Martin KOTCHOFFA, SVD

 

THEME: Ouvre ton cœur à Jésus

 

Bien-aimé(e)s dans le Seigneur, nous sommes au vingtième dimanche du temps ordinaire de l’année B. Et les textes liturgiques que notre sainte mère, l’Eglise, nous propose nous invitent à une intimité profonde avec le Christ. C’est-à-dire à faire de sa vie notre vie, à le laisser demeurer en nous.

 

Le discours de Jésus paraissait scandaleux pour les juifs mais c’est une vérité spirituelle et universelle que le Christ nous livre. A vrai dire on ne devient que ce qu’on consomme. Si vous passez votre temps à suivre des films de violence vous finirez par être violent. Si vous passez votre temps à lire des citations de paix vous finirez par devenir une personne de paix.  Ainsi manger la chair de Jésus c’est accepter sa vie et devenir comme lui. La chair contient le sang qui dans la tradition biblique est le symbole de la vie. Les interlocuteurs de Jésus qui savaient que la bible dit que « Vous ne mangerez pas la chair avec sa vie, c’est-à-dire son sang » (Gn 9, 4), ont cru comprendre que Jésus veut faire d’eux des meurtriers alors ils sont scandalisés. Pourtant ce n’était pas le cas. Car pour le Christ si nous voulons véritablement lui appartenir alors on doit s’ouvrir à sa vie et le laisser siéger en nous. Donc ce que le Christ essaie de nous dire c’est que tant que nous ne le laisserons pas vivre en nous notre vie ne sera jamais transformée.

 

Bien-aimé(e)s, pour beaucoup de soi-disant chrétien(ne)s Jésus paraît être un personnage de roman, une personne extérieure à nous, un héro dont les exploits nous sont comptés par les autres, mais jamais un être intérieur à nous comme un enfant en gestation dans le sein de sa mère. Ainsi nos actions ne reflètent pas ce que nous professons de nos lèvres. Et c’est normal car on n’a pas fait l’expérience du Christ. Il ne vit pas en nous. Comment donc pouvons-nous témoigner de Lui s’il ne vit pas en nous ? Comment pourrons-nous lui demeurer fidèle si nous ne sommes pas imbibés de sa vie ?

Paul nous met en garde : « prenez bien garde à votre conduite : ne vivez pas comme des fous mais comme des sages » (Ep 5, 15). Il est donc important pour nous de revoir notre relation avec le Christ et de le laisser régner dans nos cœurs afin que nos vies deviennent sa vie. Sinon bien-aimé(e)s quelle tristesse sera la nôtre si demain Jésus venait à nous dire « je ne vous connais pas » à cause de notre propre refus de le laisser vivre en nous durant notre vie terrestre et pourtant on prétendait lui appartenir.

 

Bien-aimé(e), si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à le laisser demeurer en toi n’endurcis pas ton cœur. Amen

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